Historique

1 000 ans de Tradition...

Les fruitières sont nées au XIIIe siècle, dans un élan de générosité et de solidarité entre villageois : les paysans mettaient en commun le lait pour faire face aux aléas de la production. Ils ont aussi imaginé une manière de le conserver pour les périodes moins propices, en le transformant en fromage affiné. Ce modèle collectif est profondément ancré dans l'identité de nos fruitières et, aujourd'hui encore, elles défendent ces valeurs qui les rendent uniques.

Les premières traces des associations d'éleveurs mettant leur lait en commun pour fabriquer un fromage de garde à pâte pressée cuite apparaissent à la fin du Moyen Age, la diffusion d'un modèle entrepreneurial collectif de fabricant s'esquisse véritablement à partir du XVIIe siècle. Mais ce n'est qu'à partir des années 1880 que l'ensemble de la production comtoise de gruyère s'organise jusqu'à mettre dans les années 1950 ce qui peut apparaître comme un système industriel localisé, associant producteurs laitiers contrôlant la fabrication par le biais de coopératives industriels et négociants. Agriculteurs, coopératives fromagères, entreprises « privées » et établissements commerciaux ont ainsi construit avec des règles établies peu à peu dans le cours de l'histoire (AOC comté, plan de campagne, contrats) un système de production contrôlé sur un territoire défini qui est une des composantes essentielle de cette filière active. L'ensemble de cette fabuleuse histoire est racontée  dans le livre "Fruitières Comtoises"

 

Chronique - Alain Mélo - Le village


On dit que la fruitière c'est le village ?
On le clame : la fruitière, c'est le village, avec le bon et le moins bon.

Mais qu'est-ce que le village ?

C'est la forme qu'a pris la société dans le courant du Moyen Age occidental. Des groupes humains de relativement faible importance se sont organisés dans un territoire et autour de liens de parenté et d'alliance, de soumission (au seigneur, par ex.), de partage idéologique (la religion chrétienne, par ex). Le village a bientôt offert à chacun une possible appartenance, une identité forte portée par les pratiques collectives déjà citées, et symboliques, comme les fêtes, les rituels qui rassemblaient tout le monde.

Le village a aussi été un moyen d'encadrement des populations :
Les chefs des familles élisaient parmi eux un ou plusieurs prud'hommes, comme on disait, ou syndics, ou échevins, pour les représenter auprès du seigneur. Au moment de la Révolution, les responsables du redécoupage de la France s'appuyèrent sur ces entités pour inventer la commune et son conseil municipal, garant de la diffusion de l'idéologie nationale au plus profond des territoires.

Dans les années Soixante, le village s'est transformé 
Nouveaux habitants d'origine urbaine, étrangers à l'agriculture et à aux métiers annexes, diminution drastique de la pratique religieuse, par ex. ont changé le paysage social des villages et ont pu multiplier les problèmes entre habitants et fruitières : nuisances sonores, olfactives, pollutions occasionnées par les ateliers...
La preuve que la fruitière c'est le village, c'est son insertion aujourd'hui beaucoup plus ténue au sein de la population des bourgs et sa place parfois presque gênante, voire problématique. Mais heureusement, le plus souvent, on la regarde avec beaucoup de sympathie.

 

 

 

Être client d'une fruitière, c'est s'engager pour des valeurs durables et humanistes. C'est choisir un mode de production et de commercialisation qui fait vivre tout un territoire, avec une éthique authentique et rigoureuse.

Fédération Régionale des Coopératives Laitières du Massif Jurassien | Mentions légales | Plan du site

Design par D´un Monde à l´Autre - Développement par GreenBox

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies dans le but de se souvenir de vos préférences et recueillir des données statistiques.
Pour en savoir plus cliquez ici.